À Jess,

Ce six décembre, la nuit se penche sur mes décombres, d'un baiser de ses lèvres étoilées, l'Ève oubliée offre à mon cœur exilé les ailes du rêve, le zèle d'une revanche ; enfin mienne son souffle exalté éteint ma peine et m’envole étourdi vers l'ultime bastion de vie, l'éphémère trépas ; nulle crainte ne m'étreint, elle me soutient, déjà, sous mes pieds, son âme de pierre, lune solitaire, fille de la dernière heure.